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Nouvelles Publications couvertures :
http://www.ayamun.com/Portraits.htm
Aux Editions Achab :
AMEZIANE KEZZAR, Brassens, Tuɣac d isefra
"...Ahat yibbwas a d-taseḍ ɣur-i, ad iyi-d-tiniḍ ''Teḍra-d yid-i twaɣit." Ɣur-k
18 iseggwasen. Walaɣ-k teţruḍ. Teţruḍ imi k-teǧǧa tmeddakwelt-inek. Teǧǧa-k yerna ahat
di yir tagwniţ. Nek a k-iniɣ: "Ur
ţru ara, a mmi. U lacdeg- s."
"D acu i gweεren,
yuεar m'ara tiliḍ d agrud, ruJ:ient-ak tlabbilin-inek neɣ teṭerḍeq-ak tcuffeţ -inek tamezwarut. Yezmer lḥal tacuffeţ-nni tetṭerḍeq i lebda, d acu nekk ini,ggummaɣ ad ţuy.Maεnii diɣen, cwiṭ cwiṭ, kulci yers deg wul-iw. Gmiɣ d s wannect-agi. Rnu diyen, deg yimiren ar ass-a, ḍrant-d yid-i tlufa-nniḍen, am taluft-agi-inek. Ad ḥebseɣ dagi, imi nekkini, ccɣwelinu t-turart s wawalen. D acu diɣen,
ulamma nniɣ-ak-d akka, anda tetɣileḍ ur ḥulfaɣ
ara s tedyant-agi-inek, degmidɣa i uriɣ fell-as taɣwect.Twalaḍ ?"
Georges Brassens Georges Brassens, d acennay afransawi, ilul di Sète, ass n 22/10/
1921, yemmut ass n 29/10/ 1981di Saint-Gély-du-Fesc.
Ameziane Kezzar, ilul deg wseggwas 1962 di taddart n Maraɣna, di tmurt n Leqbayel.Yura s teqbay lit Ayyul n Ganǧis, s tefransist, La
fuite en avant.
Hend Sadi,
Mouloud Mammeri, ou la Colline emblématique
Aux Editions Ayamun :
Nouvelle publication d’Amar Mezdad
Tettdhili, ur d-tkeccem, par SOA, DBK 9/03/2014
L’auteur de, ‘’Idh d wass’’, ‘’Tagrest urghu’’ et
‘’Tughalin’’, vient d’enrichir la bibliographie kabyle d’un nouveau roman. En
effet, Amar Mezdad, le Balzac kabyle, édite chez ‘’Ayamun’’, au grand bonheur
des épris de la littérature amazighe, ‘’Tettdhili, ur d-tkeccem’’ (on
l’entrevoit, mais il (ou elle) n’entre pas). Cette nouvelle publication est
déjà en vente. A rappeler que Amar Mezdad, médecin de son état, est aussi
auteur de poésie de qualité dont l’incontournable, et presque mythique, poème
‘’ yemma tedda hafi ’’. Son avant dernier ouvrage, ‘’Tughalin’’ (le retour) est
un recueil de sept nouvelles.
SOA
Aux Editions Odyssée :
1) De la pédagogiede projet et
de l’enseignement da la langue amazighe en Kabylie
2) Chants de guerre des femmes kabyles[1]
3) Jadis, à At Douala[2],
présentés par Nasserdine AIT
OUALI, docteur en littérature de l’université Paris 8.
Ce sont
deux ouvrages littéraires, de Ramdane Lasheb, qui n’appartiennent pas au même
genre et qui réfèrent à des espaces-temps différents. Les deux publications ont
toutefois en commun le fait qu’elles se rapportent à notre mémoire collective.
La première est un recueil de chants de guerre comme l’indique son titre, avec
une particularité : des chants produits exclusivement par des femmes. La
seconde publication consiste en ce qu’on peut apparenter à des chroniques si on
considère que les croyances du monde auquel elles se réfèrent sont des
« vérités »[3]. On peut aussi considérer l’existence de ces croyances
au sein de la population comme un fait social authentique. Mais l’ordre du
déroulement des faits, qui est une des caractéristiques du genre, n’est pas
respecté dans ce recueil qui tient aussi de la légende ou de l’anecdote. Cela
rend ce livre difficile à catégoriser d’un point de vue générique.
Chants de guerre des femmes kabyles se
compose de 81 pièces en version originale (kabyle) et leur traduction
(français). Ce recueil est présenté par Ramdane Lasheb en français[4]. Cette poésie a été recueillie auprès de femmes qui ont
vécu la colonisation et la guerre d’indépendance. Les pièces 1 à 42 datent de
1954 à la fin 1959 et les autres pièces de la fin 1959 à 1962.[5] Il n’y a pas d’indications plus précises quant cette
organisation du recueil (ordre chronologique). Ce travail aurait sans doute
gagné à être organisé de façon à offrir plus de lisibilité au lecteur.
Des chants
sont composés pour évoquer les visites des combattants ou les incursions des
soldats français dans le village de Tala-Khellil. D’autres chants sont
composés en l’honneur de combattants ou de martyrs. Des pièces sont consacrées
à la torture et aux tortionnaires, à la traitrise et aux traitres. Un des
thèmes de cette poésie est aussi la bravoure et l’héroïsme des combattants de
la région qui sont nommés (pour certains). « Ces chants sont collectés
exclusivement dans un espace géographique limité au seul village Tala-Khellil, de la commune d’At Douala, dans la wilaya de Tizi Ouzou. »[6] La séparation, la mort, la désolation se mêlent à
l’espoir d’une indépendance (sujet du dernier chant) pour laquelle sont
consentis tant de sacrifices.
Cette
poésie de résistance dans son contexte de production constitue une source
d’information de premier ordre pour les historiens ou ceux qui veulent
connaître l’histoire de la guerre d’indépendance, ici, à At Douala. Dans une
société de tradition orale, dans un pays qui n’a pas fini d’écrire son
histoire, le recueil établi par Ramdane Lasheb est une contribution à cet
exercice, en plus de sa dimension littéraire. La lecture de cette poésie
inspirée par une tragédie ne se rapporte pas seulement à la dimension intellectuelle ;
l’esthétique du « tragique » qui caractérise ces chants fait
(re)vivre, avec beaucoup d’émotion, une période historique douloureuse qui
constitue une part de notre identité collective (et individuelle pour
beaucoup). Ainsi, cette littérature orale et populaire, qui a servi la cause
des partisans de l’indépendance de l’Algérie lors de la guerre de libération,
comme le souligne Ramdane Lasheb dans sa présentation, assume d’autres
fonctions : historique et esthétique[7].
Jadis à At Douala est un recueil de
« chroniques » recueillies par Ramdane auprès des anciens de son
village pour les fixer par écrit après avoir emprunté la voie de la tradition
orale. Les textes qui composent ce recueil sont courts (une à cinq pages).
Le texte est écrit dans une langue qui rappelle le langage des anciens et des
montagnards qui ont su garder une certaine authenticité au code linguistique du
kabyle, une des variantes de tamazight. Ces textes nous font revivre aussi des
codes socioculturels qui ont du mal à survivre face aux acculturations
chroniques dont nous souffrons depuis des siècles, altérant par la même
occasion notre identité amazighe. La simplicité du texte ne diminue en rien sa
qualité esthétique. Cela est, au contraire, un plus pour le lecteur qui est
épargné par l’usage de néologismes, d’emprunts aux autres variantes ou
d’archaïsmes que certains écrivains utilisent à profusion dans leur écriture,
rendant leur textes rébarbatifs pour les non initiés à ces usages lexicaux. Ces
compositions avec de telles recherches lexicales ont sans doute pour intention
d’élever la qualité esthétique des créations et de contribuer à
l’enrichissement de la langue mais restreignent leur lectorat. Les
« dosages » sont parfois excessifs ![8] Il ne faut pas oublier que la lecture est un moment de
détente et de plaisir pour la majorité des amateurs de textes littéraires.
La lecture de ces récits, où la prose
côtoie la poésie, réfère à une époque d’une société où la superstition est
omniprésente. Les croyances en des pouvoirs, parfois surnaturels, de certains
personnages comme dans « At Bu3li »[9] lorsqu’un pèlerin implore Sidi Khaled Abdellah qui va
sauver leur paquebot en naufrage sans que son corps ne quitte son village et
alors qu’il dirigeait la prière à la mosquée. Nous pouvons aussi y rencontrer
du merveilleux comme dans « Tamaghucht »[10] avec un « berger » surpris dans son sommeil
alors que des perdrix l’épouillaient et des chacals veillaient sur son
troupeau.
Ce qui se
retrouve le plus souvent dans ces textes c’est la malédiction qui s’abat sur
des personnes qui commettent du mal. Elle touche aussi des espaces comme des
villages, notamment lorsque ses habitants s’adonnent à des actes qui méritent
une « vengeance divine » que réclament des gens simples (victimes de
méfaits) qui sont trop faibles pour se défendre ou se venger. Parfois, ce sont
des « walis » qui intercèdent pour que les méchants soient punis.
Ainsi, des villages sont décimés[11] ou désertés[12]. Ces « légendes » ont évidemment une visée
éducative puisqu’elles visent à inciter l’homme au bien en lui donnant des
exemples de méchants qui ont chèrement payé leurs méfaits.
Ces
malédictions qui ont des origines lointaines dans ces textes sont ancrées dans
la mémoire collective et certaines sont toujours « vivantes ». Ainsi,
un des textes rapporte un sacrifice et un pardon demandé, en 2002[13], par des descendants qui voulaient mettre fin à une
malédiction ancienne.
Les deux
livres appartiennent à deux genres différents mais ont bien des choses en
commun. Ils participent à la fixation de notre patrimoine oral et à la mise à
la disposition du lectorat d’éléments pour étayer notre identité collective.
Ces ouvrages consacrés à son village natal (et à At Douala) par Ramdane Lasheb
« collent » à la passion de ce dernier pour l’archéologie.[14] Il contribue à la reconstitution du passé à l’aide
d’éléments collectés auprès des anciens et qui seraient perdus à tout jamais
avec la disparition de ces derniers maillons de la chaîne de transmission de la
tradition orale.
Nasserdine
AIT OUALI, docteur en littérature de l’université Paris 8.
En
autoédition, sortie d'un nouveau recueil de nouvelles en Kabyle: « Di lǧerra-k ay
awal »
(SIWEL)
27/12/2013
— « Di lǧerra-k ay awal » (Sur ta trace,
parole) est un recueil de nouvelles qui vient tout juste de paraître aux
éditions lulu.com (self-éditions sur internet) signé par Mourad IRNATENE, un
jeune auteur kabyle. Il s’agit de sa toute première publication. Ce recueil de
166 pages contient dix nouvelles dont une nouvelle hyponyme : « Di lǧerra-k
ay awal » à travers laquelle Mourad IRNATENE a rendu un hommage à l’immense
auteur kabyle d’expression française et gardien de la parole, Mouloud MAMMERI,
en prêtant cette même parole, dans sa nouvelle, aux personnages de ce dernier.
Di tullisin-a i aɣ-d-yugem
Murad Irnaten si tala n teqbaylit-is, nessaram ur tettɣar ara, udmawen
ulin isawnen, ṣṣubben ikesran, cerhen, nnuɣnan, run,
ḍṣan, urgan akken llan yemdanen di tmetti taqbaylit. Meqqrit
tirga-nsen akken meqqrit tirga d lebɣi n Murad Irnaten. Yal tullist d
tanagit ɣef kra n tallit, yal tullist d timlilit akked uẓar n
teqbaylit, d tamsirt si temsirin n tudert, d tudert i tutlayt taqbaylit.
On retrouve dans ce recueil: Di lǧerra-k ay awal ( Sur ta trace, parole),
Nnaqus (la cloche) et At Yir Meksa (adaptation de, respectivement, “le gueux”
et “Le saut du berger” de Guy de Maupassant), Nnif aderɣal ( l’honneur
aveugle), Teǧǧa-k tikli ay aḍar (Pied, la marche te dépasse),
Yir tikli (Mauvaise démarche), Tadyant n Meqran (L’affaire Mekrane),
Amur-nneɣ (Notre lot), Iles agugam (Langue muette), Tirza n At Laxert
(Traduction de la nouvelle “Le retour des Maures” de Tareq Yassine”)
Ce nouveau-né littéraire, qui s’ajoute donc à la kyrielle d’autres recueils de
ce genre littéraire si fécond, est complètement dédié à la Kabylie. Dans cette
contrée chaque personnage prend vie dans une histoire singulière, la sienne,
mais aussi dans l’histoire de quelques personnes proches ou éloignées, et dans
celle du narrateur. L’auteur se consacre à ses souvenirs d’enfance, mais aussi
à la difficulté quotidienne des habitants de cette contrée martyrisée qui se
bat chaque jours becs et angles pour sa survie et son existence.
Les titres des nouvelles sont révélateurs de cette rage d’exister portée et
criée par chacun des personnages qui s’y meuve.
SIWEL
Aux éditions
ENAG :
Mohand
akli salhi, Etudes littérature kabyle, ed. ENAG, 177 pages
SOMMAIRE :
La littérature kabyle dans le contexte ciolinguisyiquealgérien
Le nom de la poésie en kabyle
La métrique chez Si Mohand
Langue et et métrique. Le cas de Si Mohand
La nouvelle poésie kabyle
Les poètes d d'aujourd'hui et Si Mohand
Le roman kabyle
Nouvelle et texte oral délocalisé
le texte narratif de l'enseignement
du kabyle : étude de deux manuels de lecture
Didactique du
texte littéraire en amazigh : manuels de 3lème et 4ième
années moyen
en Algérie
Terminologie
et enseignement de la littérature amazighc (kabyle)
Notes
de lectures
Aux Editions Achab :
Revue tifin, Mohia, esquisse d’un
portait, ed Acahab, 2012, 257 pages
MOHIA,
ESQUISSES D'UN PORTRAIT
Mohia nous a quittés en 2004, après une agonie, un combat difficile
contre une maladie qui l'a emporté à la
Fleur de l'âge.
Dans les années 70-80 Mohia.était une figure emblématique d'une
littérature à la fois populaire et
clandestine : en
Algérie, ses pièces étaient jouées et répétées à l'insu des autorités
algériennes dans les
campus universitaires, ses cassettes étaient dupliquées et diffusées
sous le manteau ou plutôt le burnous ;
en France certains de ses textes ont été publiés dans des revues
militantes comme Tisaraf. Il a monté une
troupe de théâtre qui, dans les années 80, a rencontré un franc succès
auprès des Kabyles de France.
Mais qui connaît Mohia aujourd'hui en Algérie? En France ? Qui a
entendu dans la nouvelle génération ses
cassettes ? Qui a lu ces textes, trop peu nombreux, qu'il a publiés ?
Qui pourrait dire qu'il connaît l'œuvre de
Muhya ? Pourquoi?
A la fin des
années 80 et au début des années 90, Mohia a décidé de ne plus rien faire dans
le monde des
« Brobros », des berbéristes militants, notamment celui des
intellectuels «brasseurs de vents» par lesquels il a
été très déçu. Il sort alors de l'espace « public » kabyle, celui qui
ne parle pas sur les ondes, qui ne donne pas
son avis dans lesjournaux, qui ne publie pas : celui-ci n'existe plus.
Et c'est ainsi que pendant plus d'une dizaine d'années, Mohia n'a plus
existé pour les Kabyles. Jusqu'à cette
mort tragique qui a fait fleurir sur les ondes, sur la toile internet,
et sur les papiers des journaux, les mémoires
et les pensées
trop tardives pour un homme de lettres que l'on ne pourra pas ignorer dans les
prochaines
années. Voilà pourquoi nous consacrons ce deuxième numéro de Tifm à
cette figure éminente dont l'œuvre
gagnerait à être
connue et davantage étudiée.
Tifm propose à un large public un reflet de la
culture berbère à travers ses littératures orales et écrites. La revue a deux
lectorats : un public berbère qui, à travers l'écrit, retrouvera sa
langue et sa culture d'origine, et un publicfrançais ou
francophone qui souhaite en découvrir la vitalité.
Aujourd'hui, la tâche n'est plus simplement de recueillir une mémoire
orale menacée d'oubli. Elle est de promouvoir
_-ie littérature berbère affranchie des tentations de la répétition et
du repliement, et qui assume le risque de la
novation et de l'ouverture que permet l'écriture.
Cette littérature à découvrir est aussi, en quelque sorte, à inventer. Tifm
participe donc à cette tâche en encourageant
la réflexion sur les littératures berbères dans son ensemble et tout
particulièrement sur les nouvelles publications, et
en réservant un espace de création aux jeunes auteurs berbères.
Editions Achab, Tizi-Ouzou,
une nouvelle publication :
Adaptation kabyle des Fourberies de Scapin, de Molière.
Aux Editions Belles-Lettres :
Belheddad Muhend-Tayeb, Refdeɣ lzqlam ad aruɣ, ammyud
n yisefra,40 pages
Timlilit n tɣermiwin,
sɣur Djamel Benaouf
Tazwart
Yella
yiwen westeqsi yezgan segmi tebda Yemma-s n ddunnit : Ma taẓuri ɣur-s
iswi, ma ɣur-s
izen i yemdanen neɣ
akken qqaren, ma taẓuri
i tẓuri,
ma tella kan i yiman-is? Ǧamal
Benɛuf
yerra-d awal i westeqsi-yagi, imi tasekla ula d nettat d taẓuri. Ungal-ines ɣur-s yiwen wazal aseklan meqqren, imi
yesseqdec deg-s taqbaylit ifernen, yessaf-itt, yessekcem deg-s awalen
imaynuten, yerna ɣas
akken, yezmer wemdan a t-iɣer
s tefses ; maca annecta mačči d ayen yezwaren. Ungal-a yesskanay daɣen tamusni umaru deg wayen yeɛnan akk tilufa tigraɣlanin, ama d tasekla, d idles, d
amezruy neɣ d
tasertit, ayagi yakk yurzen ɣer
temsalt n yili neɣ
n tamust Imaziɣen.
Ugar ɣef
waya, Ǧamal
Benɛuf
am wakken d agezzan imi yemla-d, yessawel-d ɣef temḥeqranit tameqqrant n yemdanen sɣur yemsulta d tedbelt di tmurt, imi
ayen yeḍran
d wayen iḍerrun
ussan-a ɣur-neɣ, d aselkem n wannecta. Tasekla dagi d
asulef daɣen
i umaru ad yessken tiktiwin-ines ɣef
ddunit. Maca tudert war tayri – neɣ
takesna - ur telli, ɣef
waya iḥulfan-agi
mmugen d tinelli n wungal. Taggara d asirem, d tiɣri i tayri ger sin yemdanen, maca
ahat i talsa yakk.
Ǧamal Benɛuf yura yagi isefra zeddigen yerna
ttazzalen am waman, maca ungal-agi d amezwaru-ines. D amezwaru maca d tasmurest
ara yeqqimen di tsekla tamaziɣt.
Kamal
u Zerrad
Yulyu
2001/2951
Djamel
Benaouf nous livre ici un roman où
l’amour sert de toile de fond à une œuvre complexe mêlant l’histoire, la
politique et la littérature.
Le
récit, achevé il y a quelques années, est ancré dans la réalité quotidienne,
avec ses combats contre l’injustice, l’arbitraire, le mépris et les abus de
toutes sortes frappant les Berbères – synecdoque pour l’être humain – prémonitoires de ce qui se passe aujourd’hui
en Kabylie.
Cette
œuvre humaniste de Djamel Benaouf fera date car elle annonce indubitablement un
tournant dans la littérature kabyle naissante, encore marquée par la quête
identitaire. Elle dépasse en effet la
description romancée de la revendication berbère, abordant l’homme sous toutes
ses facettes et décrivant remarquablement les sentiments d’appréhension ou de
bonheur des deux protagonistes amoureux.
Ce
roman, écrit dans un kabyle châtié, se lit avec bonheur. Djamel Benaouf est un auteur avec lequel il faudra compter à
l’avenir et qui, avec cette œuvre, aura sa place dans la littérature
berbère.
Djamel
Benaouf vit à Oran, loin de sa Kabylie natale. Militant dès son jeune âge de la
cause berbère, il est également l’auteur de recueils de poésies en grande
partie inédits. Ce roman est sa première œuvre en prose.
Kamal
Naït-Zerrad*
*Professeur des Universités (langue et
linguistique berbères) Inalco (Paris)
«
Tamurt tuɣal d
Kayan »
Muḥya
Benaouf,
Djamel: timlilit n tghermiwin (approximately: 'City encounter') (Algeria) |
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Review |
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Although the first
novel of Djamel Benaouf can be described as a love story, love is in fact
only one aspect of this complex literary work bringing together history,
politics, literature and situating all this in a big Algerian city of present
days. Completed already several years ago, the story focuses on everyday life
marked by the fight against injustice, the abuse of power and the denial of
the Berbers’ right to their own cultural identity of which the autochthonous
people are victims of. Moreover, in this novel Benaouf anticipates what today
is going on in Kabylia. Yidir and
Tudert, the protagonists of this novel, keep their love to themselves, for
they live in a society in which showing emotions is very uncommon as a result
of strict traditions making people internalise this concept of secrecy early
in their life. In addition to this, there are the prohibitions imposed by
fundamentalists and the police which seems to collaborate with the
fundamentalists when making a check on young couples walking hand in hand in
the streets or embracing in public. At
first the love story of Yidir and Tudert is not to the fore of the novel, and
the narrator mainly describes the government’s repressive policy towards
Kabylian activists and the reactions and demonstrations aroused by this.
Progressively the narrator’s attention shifts to Yidir’s and Tudert’s fight
for the recognition of their Berber identity which finally, as the narrator
reveals, makes the two lovers show their emotions openly. Their feelings of
fear and joy are described with remarkable sensitivity. Djamel Benaouf is a promising author who
undoubtedly will make himself known in the future, for his literary work
represents an important change in Kabylian literature in regard to topic,
style and language. Most noticeable is the change of topic. Up to now novels
and narratives written in Kabyle, the number of such texts is rather low at
present due to reasons affecting all languages lacking promotion and
acknowledgement, have mainly focused on the quest for identity – which in the
first place means condemning the cutting-out of Kabylian culture – , social
problems or love. Benaouf takes a different perspective: Those aspects which
have been regarded as minor details so far in Kabylian literature are moved to
the centre of interest. Thus, he explores the human side of the individual
and his experience as well as he deals with the protagonists’ affection and
closeness to each other. Because of his intimate knowledge of Kabyle language
he is familiar with collocations and expressions. At the whole, this renders
his style polished and full of nuances, and yet his novel reads very well. In
the context of Kabyle literature it is also important to know that Kabyle is
spoken in a society which was exclusively oral only several decades ago.
Benaouf shows a deep commitment to the promotion and development of this
language by using neologisms being necessary to describe new concepts and a
changing reality. These terms are explained at the end of his novel. |
Publication Nouvelle parution
Akkin i Wedrar de Aomar Oulamara
Aux éditions Achab , http://www.ayamun.com/Achab.htm
Le roman raconte, lit-on dans la quatrième de couverture, l’histoire de villageois qui ontt déserté Ubdir, leur village, pour aller rejoindre Tala n Tidegt.
Après Iberdan n Tissas (Editions Pas Sage, 2007), une œuvre, livrant dans un kabyle limpide, le parcours révolutionnaire de Messaoud Oulamara et Tullianum (Edité au HCA), la première œuvre romancée en kabyle, explorant un fragment de l’histoire millénaire des Imazighen, Aomar Oulamara publie aux Editions Achab une œuvre intitulée Akkin i wedrar. Le roman, car c’est d’un roman qu’il s’agit, raconte, lit-on dans la quatrième de couverture, l’histoire de villageois et de villageoises ayant déserté Ubdir, leur village, pour aller rejoindre Tala n Tidegt. L’exode, n’a, bien entendu, pas été de gaieté de cœur. Le chemin qu’empruntent les villageois ressemblent au film de la vie (asaru n tmeddurt). Une vie où se mêlent tagmat (fraternité), tismin (jalousie), Tirugza (courage), lazz (la faim)…
A relever que tel que nous a habitué Aomar Oulamara, la langue de Akkin i Wedrar est celle de tous les jours. Autrement dit, elle n’est pas truffée de néologie qui, a usage démesuré, dessert la beauté du texte.
A propos de l’auteur :
Aomar Oulamara est né en 1952 à Boudafal. Il est docteur d’état ès sciences physiques. Il a appris Tamazight à l’université d’Alger, quand feu Mammeri y dispensait des cours. Après 1980, il a été enseignant à l’université de Tizi-Ouzou. Depuis 85, il est ingénieur dans une compagnie internationale
S.O. A
Lundi, 17 Octobre 2011
NB :
cet ouvrage a déjà été présenté par l’auteur dans votre revue « ayamun, cyberlibrairie
de littérature berbère »
Aux éditions
Achab , http://www.ayamun.com/Achab.htm
Kamal
Nait-Zerrad, Mémento
grammatical et orthographique de berbère, L’Harmatan
Centre de
recherche berbère, Inalco, ANNALES
DES ÉPREUVES DE BERBÈRE AU BACCALAURÉAT
Kabyle -
Chleuh - Rifain
1995-2009
Revue
des Etudes Berbères Volume 5_ 2010 :
Mustapha
Gahlouz : Les Qanouns
kabyles, l’Harmatan
Ammud n tayri war ittwarin n Karim Kannuf
AMMUD N
TAYRI war ittwarin
Abdelmɛttaleb
Zizaɛui (Tabridt n tghuri tamazight –tasdawt n Wejda-)
Cahrazad[15] d ammud[16] wiss kuẓ[17] n Karim Kannuf[18]. D awardi i tenni ittexs umaru. Yus d d
ameḍfuṛ i Reɛwin n tayri : ttmunan di telɣa d
tumayt[19], maca tayri teɣza da ugar xef min ittṛaja
umeɣri.
Cahrazad, d tcuni n arrimt d tcuni n yzli. Nettat i
icuqen ul n umaru, taqessist awarn i tqessist. Maṛṛa izlan neddun s
tufrayt, ɛawd s uxaṛṛeṣ i di ittwala wzrawi tudart war
ɣars bu unamk mbla nettat. D ijj n ulaɣi n tayri war ittenfeliln, n
tayri izedɣen bupbel n umaru.
Ammud a yurm s tufrayin[20] n umedyaz, s ucemmuḍ n umutti deg yiman id
itejjan tcuni n tqessisin. Cahrazad d taɣbalt manis ttnessasent tiwalin,
manis d ssfayn yezlan ixsen ad qeḍwn imewwas iqqnen tamaziɣt, imewwas
a ixsen ad carfen awal nneɣ puma ad iqqim d atlay[21] issḍaw it
uṣemmiḍ, uca ittawy it ɣar
uweḍḍaṛ… Maca s twuri[22] n Kannuf, s tzemmar n yezlan ittawḍn ad alsen
tira i arrimet n wawal amaziɣ, ttawḍn ad mmlen i ywdan tcuni n
tutlayt n tayri zi ireddu wul.
Tayri deg wdlis a tesmun jar uxeyyeq d tumert[23], jar tarẓugi d teẓyuḍi, jar wbrid d
wtlaɛ, jar da d diha, jar rexxu d tibawt. Ameɣri iḍaffaṛ
iṣuṛaf d imaynutn xef min izwarn, nettaf axaṛṛeṣ
nniḍn, nettaf awaln nniḍn yuym iten umaru zi tala n twangimt nnes.
Asefru izdeɣ Kannuf. Kannuf izdeɣ asefru d
manaya i ixs ad anɣ inint tqessisin, asneflul d adurri n umaru, d
tazeddiɣt, d tudart. Amaru izdeɣ izlan, izlan zedɣen Kannuf, amn
dinni jar asn tira, ixsen ad inint: Artum. D artum ittejjan azarwi ad
yaṛu izlan, maca d izlan mani tayri war ttili d arrimt teddar jar imarayn[24] (necc, Cahrazad).
Deg umeggar, tayri a war
ittwarin tzemmar ad tili d iɣɣed i zi ɣa tekkar tmessi
nniḍn id anɣ ɣa iwcn izlan nniḍn, repriq nniḍn, udm
nniḍn n wzrawi, maca deg yijj n wammud nniḍn.
Aux
éditions PENSEE : http://www.ayamun.com/ed_Pensee.htm:
Abrid
n tala, ungal sɣur Muḥend Arkat Aux
éditions Achab , http://www.ayamun.com/Achab.htm
2 nouveaux ouvrages :
Demande de sponsoring : Dictionnaire
de berbère libyen_Sponsoring.pdf
Dans le giron d’une montagne de
Bahia Amellal
Amawal n yinzan n teqbaylit
sɣur Ramḍan At-Menṣur
Il était une fois l’Algérie, par Nabil Fares
Aɣyul n Ǧanǧis,
sɣur Ameziane Kezzar
Réflexion sur la langue arabe
classique de Rachid Ali-Yahia
Les bijoutiers d’At-Yani
Hadjira Oubachir, Tirga n tmes, rêves de feu, préface de Rachid Mokhtari
Aux éditions
« Odyssée » : http://www.ayamun.com/Odyssee.htm:
1
nouvel ouvrage : Issin, sɣur Kamal Bouamara
ussan-a yeffeɣ-d wedlis
amaynut deg Fransa, s tefrnansist. Aux origines du monde, Contes et
légandes de Kabylie, sɣur Djamel Arezki.
Aux éditions
ayamun :
Une
réédition : iḍ d wass, roman de Ɛmer Mezdad, 237 pages, Editions ayamun 2010.
Catalogue : http://www.ayamun.com/tidlisin.htm
Aux éditions « tira », route de l’Université,
taga-uzemmur, Bgayet :
http://www.ayamun.com/Tira.htm
_ Mourad Zimu, Ameddakel, tulluzin, 151 pages.
_ Ramdane Abdenbi, Timsirin n
tudert, tullizin 104 pages
– Salem
Zenia, Tafra, ungal, 208 pages
– Ramdane Lahseb, zik-nni deg Wat Dwala, 76
pages
– Brahim Tazaɣart, Amulli Ameggaz, isefra,
70 pages
– Nadjia Bouridj Abdelllah Nouh, Haqbaylit n
Tipaza, 77 pages
– Djamal Iggui, Ɣas ! , ammud isefra, 83 pages,
– Kamal Bouamara, Nekni d wiyiḍ, tullusin, 125 pages,
– Djamal
Arezki , akal d wawal, tulluzin
Aux éditions Achab , http://www.ayamun.com/Achab.htm
Salhi (Mohammed
Brahim). Algérie : citoyenneté et identité. Préface de Ahmed Mahiou
Oudjedi (Larbi).
Rupture et changement dans La colline oubliée. Préface de Youcef Zirem
Zellal
(Brahim). Le roman de Chacal. Textes présentés par Tassadit Yacine
la fête de Kabytchous de
Nadia Mohia : http://www.ayamun.com/Achab.htm
Mraw n tmucuha sɣur Akli
Kebaili : http://www.ayamun.com/Achab.htm
Amaynut :
Guy de Maupassant, amneṭri, une
tradcution de Ahmed Hamim : http://www.ayamun.com/hamoum.htm
Said Chemakh vient de publier un recueil
de nouvelles « zik ed tura » :http://www.ayamun.com/Chemakh.htm
Aux éditions Achab, vient de paraître
« la ruche de Kabylie » de Bahia Amellal, préface de Karima
Dirèche
Aux éditions Achab, vient de paraître
« lexique de linguistque français-anglais-tamaziɣt »,
de A.Berkai : http://www.ayamun.com/Achab.htm
Daɣen :
« Amawal s tcawit-tafransist-taɛrabt »
de Ounissi Mohamed-Salah, Enag éditions, alger 2003 :http://www.ayamun.com/Amawal_ounissi.htm
« Florilège de pésies kabyles » de Boualem
Rabia, éd. L’Odyssée, 2005 : http://www.ayamun.com/Odyssee.htm
« Mmi-s n igellil », tasuqilt n « le
fils du pauvre » de Mouloud Feraoun, si tefransist, sɣur
Musa At-Taleb, éd. L’Odyssée, 2005 : http://www.ayamun.com/Odyssee.htm
Massa Nadia Menad
tesuffeɣ-d 4 n tmucuha i wid meẓziyen , yerna ula d wid meqqten
zemren ad ent ɣrent. Azwel n tmuccuhua d wi :
v amcic amcum
v izem acaraf d ubareɣ bu-tkerkas
v ṭtejra n baba-inu ba
v tucmiţ d ugellid azewwax.
Tazwart, i tmucuha-ya, d
Hamid Bilek i ţ-yuran. Win iran ad iwali tidlisin
n Massa Nadia Menad, ad yeklilki deg wassaɣ :
http://www.ayamun.com/Nadia-Menad.htm
« Tibernint d ssellum » par Ahcène
Mariche
Ahcène
Mariche, toujours prolifique et plein d’énergie, la muse ne le laisse jamais
tranquille au point où elle l’accompagne partout.
Après avoir
édité trois recueils de poésie en kabyle traduits en français et deux recueils
de poésie en version anglaise le voici aujourd’hui avec deux nouvelles
publications.
Vu la rupture
du stock de ses trois premiers recueils en occurrence Id YUKIN, TAAZZULT-IW et
TIDERRAY et la demande persistante des ses lecteurs et fans, Ahcène Mariche a
décidé de les rééditer dans un même recueil qui contient 90 poèmes au bonheur
des lecteurs qui ont déjà découvert sa poésie ou ceux qui vont la
découvrir. Ahcène mariche nous accorde encore une fois une odyssée poétique à
vivre sur 168 pages de ce recueil.
Notons que
ces poèmes sont cette fois ci en version kabyle (tamazight) uniquement, vu que
la demande s’est faite dans cette langue qui ne cesse d’inspirer plein de
lecteurs au moment où certains se plaignent du manque de lectorat. (M. Mayas) www.ayamun.com/Mariche.htm
bindeled par Kamal Ahmane (écrit en danois)
Kamal
Ahmane a exercé comme enseignant de langue française et correspondant de presse
en Kabylie avant de prendre la tangente vers le Danemark en 2003. Imprégné de
la culture de son pays d´accueil , il franchit un pas de l’écriture poétique
dans la langue de H.C Andersen. Son premier recueil de poésie est sorti le mois
de novembre 2008. Ses poèmes sont exclusivement écrits en danois. Toutefois,
et à travers certains poèmes, il rend hommage à sa Kabylie. (A.Mariche)
TULLIANUM
– Taggara n
Yugurten, par
Ulaɛmara : texte intégral en PDF à
télécharger depuis notre rubrique « téléchargement »
Basé sur des faits
historiques décrits par Salluste dans le célèbre ouvrage "La Guerre de
Jugurtha", écrit seulement quelques dizaines d’années après la mort de
Yugurten dans le cachot du Tullianum, U Lamara reconstitue la trajectoire de
cet homme hors du commun.
Contrairement aux
biographies classiques, ici, c'est Yugurten lui-même qui raconte, dans sa
langue, les évènements. C’est un récit biographique imaginaire de Yugurten.
Cet ouvrage est
comme une vision "miroir" des évènements décrits par Salluste, tout
au long des 14 années du combat acharné contre Rome, dont 7 de guerre ouverte.
La parole est ainsi
rendue à Yugurten n At Yiles.
Tullianum est le
nom de la sordide cellule souterraine où a été enfermé Yugurten pendant 6
jours, après avoir été humilié dans la longue marche dans Rome, enchaîné,
derrière le cortège triomphal du général Marius. Ses 2 enfants, arrêtés en même
temps que lui, étaient à ses côtés, enchaînés aussi....
Yugurten raconte
les différentes étapes de la guerre d'indépendance contre Rome depuis la mort
de son oncle Makawsen (Micipsa), les intrigues et les combats mémorables contre
les légions romaines, les souffrances et vertus de ses compatriotes de lutte,
mais aussi la trahison des siens.
Seul dans le cachot
du Tullianum, nu et sans nourriture, pendant 6 jours dans le froid de décembre
de l’an -104 !
Chacun de nous peut
imaginer ce que pouvait penser, à ce moment là, un homme de la trempe de
Yugurten. ( auteur : Ulaɛmara)
Tuɣac timsadaɣin, seg Aṭlas ɣer Fromentor, tizrigin « tira » 2008,
Veus paralleles-Tuɣac
timsadaɣin
Alles d tallest ad aẓen ɣer
temrayt. Ad walin udmawen
Paraîtra très prochainement : Tullianum, taggara n Yugurten,
un roman d Ulaâmara, ed. Zama. Tazwart
Di
1977 nni, di Paris, i ufiɣ adlis n Salluste2, Tṛad n Yugurten3 /
D
yiwen umeddakwel i yi d innan : "Maspero iznuzu idlisen zun d tikci, akken ad iqfel taḥanuţ is ussan agi d iteddun. Azzel
skud ur fuken !".
Akken
i teḍra. Ass nni kan ufiɣ d iman-iw di tḥanuţ n Maspero, ferrneɣ d idlisen ar ad d aɣeɣ.
Isem
nni n Salluste, sliɣ yis, ur cfiɣ lliɣ ssneɣ ayen yura neɣ
ur t-ssineɣ. Salluste ilul di
tmurt n Ṛuman deg wseggwas n -87.
Yugurten
immut di -104. Ger tamettant (lmut) n Yugurten akw d tlalit n Salluste zran 18 iseggwasen. Mi yura Salluste adlis "Bellum Yugurthinum"/
Nezmer
ad d nini llan kan 60 iseggwasen ger tamettant n Yugurten di tazwara n -104 akw d tira n wedlis n Salluste. Tallit n 60 iseggwasen am zun d ulac di tira
umezruy. Di leqrun nni, tamurt ur teţbeddil udem di 60 iseggwasen,
maççi am ass-a.
Tira
nni n Salluste tban i yi d zun d tiṭ n win illan dinna d inigi di ṭrad
n Yugurten mgal Ṛuman. Mi bdiɣ adlis nni, ufiɣ t
zun d tawwurt i d illin zdat-i akken ad ẓreɣ amezruy n Yugurten, amezruy n Tmazɣa4. Ɣas akken iççur tiṭ, di tedyant nni ufiɣ ixuṣ
kra. Acḥal n tikkal i ɣriɣ
adlis nni. Yal aseggwas a t id ddmeɣ, a t ɣreɣ tikkelt neɣ snat, syen a t serseɣ.
Tuɣal am win itessen irennu yas fad.
Yal tikkelt ẓerreɣ zdat wallen iw agellid Yugurten iteddu, ittazzal, iferru tilufa n tmurt is, ikat aneccab
deg imenɣi, iteddu ɣef agmer deg
wzaɣar, deg idurar, ... Taggara
ufiɣ ayen ixuṣṣen
deg wedlis nni : ixuṣ wawal n
Yugurten.
Di
2006, di "
Ɣas netta immut, isem-is akw d webrid d iwwi ɣef
tmurt is, ar ass-a ddren. Abrid is
injer seg iseggwasen nni n tṛad mgal Ṛuman. Akken ad d yuɣal wawal n Yugurten, ufiɣ llan sin iberdan
: ateṛjem n wedlis n Salluste
s tmaziɣt, akw d webrid
Taggara, wteɣ ad d skefleɣ ayen izemren ad
yili deg wallaɣ n Yugurten di
tallit nni deg yennuɣ Ṛuman, seg mi tebda armi d ass-mi tewweḍ talast n tṛad ....
Di yal tadyant d iḥka Salluste6, wteɣ ad d
afeɣ amek a yeg yiwen illan d
Amaziɣ, zdat tlufa nni imir.
Di
tira n Salluste llan sin wudmawen. Yiwen d udem umaru d iḥekkun tadyant akken tella, wis sin d wudem Uṛumi iẓeṛṛen
s wallen n wegdud iḥekmen
ddunit imir. Illa deg wawal
"Ṛuma i d ikkan nnig akw
timura !"
Di tideţ,
ma yella wugur ger sin ixṣimen,
anida yella lkil, yal yiwen ad d yeḥku
tadyant is. Akken i tferru s lḥeq.
Deg wedlis n Salluste, di yiwet tedyant
____________________________________________
2
Salluste : Caius Sallustius Crispus, 87 - 35 zdat Aâisa, ixdem akw d Cesar di ¨Ṛuma.
Di -46, iṭṭef leḥkem n ¨Ṛuman di Afrika (Proconsulat
d'Afrique). ¨Iţwassen
ugar
s wedlis nni yura "Bellum Yugurthinum ...".
3
La guerre de Jugurtha (Bellum Yugurthinum), Salluste, édition bilingue français
/ latin, les Belles Lettres, 1941 Paris, réimpression en 1974. Traduction
du
latin par Alfred Ernout.
4
Tamazɣa tella tebḍa ɣef sin : Tamazɣa n wagmuḍ
(Tunes akw d wagmuḍ n Lezzayer) ; Tamazɣan utaram (Meṛṛuk
akw d wmur utaram n Lezzayer). Akin
tella
Libya akw d Tiniri (seḥra)
5
6
Salluste iḥka d amur ameqran seg wayen iɣra deg idlisen yura C.
Sulla
couvertures : http://www.ayamun.com/Portraits.htm
Nous avons le grand plaisir de vous annoncer la parution de ces 3
romans en tamazight du Rif :
«n weẓru» deSamira Yedjis,
«u jar» de Mohamed Bouzeggou,
«iḍ yebuyehḥen» de Said
Belgherbi.
Vous trouverez les analyses littéraires faites parAbdelmotalleb
Zizaoui, chercheur à Oujda, dans les numéros 34 et 35 de la cyberrevue (Juillet
et Septembre 2008)
_ la parution du roman «tiɣersi» de Mohand Ait-Ighil
Atta tura temdint zdat tmuɣli n Meẓyan, s yiberdan-is iwenɛen
d wid yettwaɣen ççuren s yineqquren, s
lebni-inesajdidd uqdim,s yimezdaɣ-is meẓziyen neɣ wesren. Ibedd
akken kra tegnitt yekkes-d igirru yessaɣ-it.
Mezyan ibedd din zdat
usefreg yellan gar temdint d lmersa. Yecmumeḥ mi yefhem d tikkelt taneggarut
anda asefreg-a a t-id-iqareɛ. Degs ɣer da, tella tmurt anda yedder, degs akkin telle tmurt anda tettragu tilelli. A win yeẓran ma a tt-yelḥeq walbaɛd
mi yezger akkin i usefreg. Aṭas deg wid izegren nwan a tt-magren, mi wwḍen ufan-n terwel. Di tmurt daɣen,
ddunit tuɣaltudert zdaxel n lḥebs
_ la parution, aux éditions «tira», du recueil de poésie deMaram
Al-Masri tarduit de l’arabe par Brahim Tazaghart, sous le titre: takrisya zeggaɣen ɣef wagen mellulen : http://www.ayamun.com/Portraits
_ la
naissance de la collection Aru. Etudes et Textes amazighs des
Editions Odyssée (Tizi-Ouzou). La collection s'occupe de la publication des
études portant sur tamazight (langue, littérature et civilisation), des manuels
parascolaire et universitaire et des textes littéraires (traditionnels ou
modernes).«zik-nni» est première publication de cette collection. C'est un
recueil de contes recueillis et présentés par l'écrivain d'expression kabyle
Salem Zenia.
Salem ZENIA, yella d
aneɣmas deg uymis Le Pays/ Tamurt, seg 1990 yer
1995. S yin akkin, issuffeɣ-d aɣmis
Izuran/Racines, di 1998.
Salem
ZENIA, d amaru s teqbaylit. Yura-d yakan sin n wungalen, «» (1995) d «ɣil d wefru» (2002), d tlata n wammuden n yisefra
: «n Yidir-Les rêves de Yidir» (1993), «» (2005), d «ïtij aderɣal» (2008). Idlisen imezwura, ffɣen-d di tezrigin l'Harmattan, di tmurt n Fransa, ma d adlis aneggaru, yeffeɣ-d di Barceluna. Tura akka, atan ad
d-issewjad ungal nniḍen.
Salem ZENIA, yewwi
yakan arraz « Apulée », d amenzu, di tira n wungal (deg temzizelt i d-tesnulfa Temkardit taɣelnawt, 2005). Akken
diɣen i d-yewwi Agerdas n userhu yef
wayen akk yexdem i tneflit n tsekla tamaziɣt ; tefka-as-t Tuddsa Tagraɣlant n Ustan n Izerfan d Yisenfullusen Imaziɣen (Tamazya), di yulyu
2005 di Lpari.
Adlis-agi d ammud n
tmucuha, n tmurt n leqbayel, i d-yejmeɛ
Salem ZENIA. Azal n wammud-agi, izad macci d kra ; idrisen i d-yeddan deg-s d imedyaten igerrzen n
tsekla tamensayt, yerna d inagan yef ubeddel i ihuzan timucuha n tmurt-nneɣ. Tin ɣer-s, idrisen-agi,
lhan i tɣuri ; tanfalit-nsen d
tmeslayt-nsen, cebḥent, yerna deg-sen lewsayef n uɣanib n tmawit.
Salem
ZENIA, macci
Timucuha i d-yeddan deg udlis-agi, ad ssedhunt win (d tin) ad tent-yeɣren, akken lhant diɣen
i uselmed n tutlayt d tsekla tamensayt n
teqbaylit.
[1] Ed. L’Odyssée, Tizi Ouzou, 2008.
[2] Zik-nni deg Wat Dwala, Ed. Tira, Bejaia, 2009.
[3] Les vérités de ceux qui y croient.
[4] Il serait judicieux de procéder aux corrections linguistiques, et autres, qui s’imposent pour les rééditions futures.
[5] P. 31.
[6] P. 11.
[7] L’esthétique comme « rapport au monde sensible ».
[8] Ce n’est pas agréable de lire un texte littéraire avec un œil collé à un dictionnaire ! Et pour ce qui est de tamazight les recherches et publications lexicographiques sont très peu nombreuses.
[9] P. 30.
[10] P. 61.
[11] « Agni n wuffal », p. 59, par exemple.
[12] « Aḍu neɣ At Waḍu », p. 18, par exemple.
[13] « Ttselbiba
n yiwet n taddart », p. 54.
[14] Ramdane Lasheb a aussi publié en 2012 aux Editions de L’Odyssée de Tizi Ouzou un ouv