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Ici, le poète Ahcène Mariche présente ses 05 recueils de poésie

De : mariche ahcene (ahcenemariche@yahoo.fr)

Envoyé :

ven. 06/06/08 10:38

À :

ayamun2@Hotmail.com

salutations poétiques

 je vous envoie ici les images et fiches techniques des 04 recueils de poésie du poète Ahcene Mariche: 03 en kabyle et français et un en anglais

I yukin

Id Yukin (Les nuits volubiles) est le premier recueil de poésie, édité à compte d’auteur, du poète Ahcène MARICHE, préfacé par Kamel Naït Ameur, il est composé de 32 poèmes en Kabyle avec leur traduction en Français réalisée par O. Idir.

Fiche technique du recueil :

Titre : Id yukin (Les nuits volubiles)
Auteur : Ahcène MARICHE
Édition : A compte d’auteur
ISBN : 9947-0-0845-2
Nombre de pages : 112
Prix public : 180 DA

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le deuxième recueil de Ahcène Mariche :

Après avoir signé « Id yukin » (Les nuits volubiles), en 2005, le poète Ahcène Mariche, revient, une année après, avec un second recueil de poésie intitulé : « Taâezzult-iw » (Confidences et mémoires).

Celui-ci est édité à compte d’auteur, comme le premier, il a été préfacé par Djamel BEGGAZ, il est composé de 25 poèmes écrits en langue kabyle avec leur traduction en langue française réalisée par Mohamed Melaz.

Sorti le 07 mai dernier, « Taâezzult-iw » (Confidences et mémoires) est, actuellement, disponible au niveau des grandes librairies de la Kabylie et dans quelques-unes à Alger et à Oran, en attendant sa distribution à grande échelle.

Fiche technique du recueil :

Titre : « Taâezzult-iw » (Confidences et mémoires)
Auteur : Ahcène Mariche
Édition : A compte d’auteur
Traduction : Mohamed Melaz
Préface : Djamel BEGGAZ
Conception : BEGGAZ.Info
ISBN : 9947-0-1264-6
Nombre de pages : 122
Prix public : 180 DA

 
Taâezzult-iw

l

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le troisième recueil de Ahcène Mariche :

Après avoir signé « Id yukin » (Les nuits volubiles), en 2005, « Taâezzult-iw » (Confidences et mémoires), en 2006, Ahcène Mariche revient cette année avec « Tiderray » (Contusions).

Celui-ci est édité à compte d’auteur, comme le premier, il a été préfacé par Djamel BEGGAZ, il est composé de 25 poèmes écrits en langue kabyle avec leur traduction en langue française réalisée par Mohamed Melaz.

Sorti en juillet dernier, « Tiderray » (Contusions) est, actuellement, disponible au niveau des grandes librairies de la Kabylie et dans quelques-unes à Alger et à Oran, en attendant sa distribution à grande échelle.

Fiche technique du recueil :

Titre : « Tiderray » (Contusions)
Auteur : Ahcène Mariche
Édition : A compte d’auteur
Traduction : Mohamed Melaz
Préface : Djamel BEGGAZ
Conception : BEGGAZ.Info
ISBN : 978-9947-0-1766-1
Nombre de pages : 122
Prix public : 180 DA

 
Tiderray

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le quatrième recueil de Ahcène Meriche :

Voluble Nights

 Conception : BEGGAZ.Info
Nombre de pages : 60
Prix public : 120 DA

Voluble Nights

 

« Tibernint d ssellum » ou « La toupie et l’échelle » , Ahcène Mariche 2009

 

Comme à l’accoutumée le poète Ahcène Mariche, toujours prolifique et plein d’énergie, la muse ne le laisse jamais tranquille au point où elle l’accompagne partout.

 

Après avoir édité trois recueils de poésie en kabyle traduits en français et deux recueils de poésie en version anglaise le voici aujourd’hui avec deux nouvelles publications.

 

Vu la rupture du stock de ses trois premiers recueils en occurrence Id YUKIN, TAAZZULT-IW et TIDERRAY et la demande persistante des ses lecteurs et fans, Ahcène Mariche a décidé de les rééditer dans un même recueil qui contient 90 poèmes au bonheur des lecteurs qui  ont déjà découvert sa poésie ou ceux qui vont la découvrir. Ahcène mariche nous accorde encore une fois une odyssée poétique à vivre sur 168 pages de ce recueil.

Notons que ces poèmes sont cette fois ci en version kabyle (tamazight) uniquement, vu que la demande s’est faite dans cette langue qui ne cesse d’inspirer plein de lecteurs au moment où certains se plaignent du manque de lectorat.

 

Notre poète  nous prouve qu’il y a vraiment un lectorat en tamazight et c’est ce qui l’a encouragé à encore éditer un nouveau recueil en kabyle avec un titre déjà intriguant et qui renvois à plein d’interrogations «  Tibernint d ssellum » la toupie et l’échelle où il a eu à nous présenter encore ses visions pointues, analyses et autres approches.

 

Ahcène mariche dans son nouveau bouquet de fleurs qu’il nous propose, sait bien que les roses ont des épines et accepte bien qu’elles nous piquent  pour mieux apprécier la valeur de cette beauté et de cet amour. La première des questions qui se pose : Quel est le lien ou le rapport entre la toupie et l’échelle ? La deuxième : comment percer le secret que détient l’auteur ?

 

Ce recueil de 44 poèmes nous emmène sur pas mal de sentiers et de dimensions où la poésie

s’entremêle avec le conte, l’amour,la nature, le bonheur, les vicissitudes de la vie…

Que de beaux sujets encore que son inspiration lui a dicté : les stalactites, le virage de sa vie, celle qu’il aime, ses expériences, la poésie… sont les premiers sujets qu’il a abordé, puis il s’attaque à d‘autres sujets sur un autre angle comme la cage et la cordelette, le feu et l’amour, le cerveau et le cœur, l’être devenu un ballon, la nuit et le jour, …Comme il nous convie à découvrir le film de sa vie, le miroir de son cœur, le rayonnement du bonheur, la particule qu’on valorise pas...

 

Ayant l’habitude de faire parler les objets cette fois ci, il arrache les mots à la porte après maintes questions qu’il lui a posé. Les phénomènes de société aussi ont eu leur place dans ses écrits. Il nous parle du célibat forcé que vivent les jeunes et des problèmes qu’ils vivent quotidiennement, il demande à un célibataire endurci les raisons du retard de son mariage….

Il s’interroge sur l’avènement de la nouvelle technologie et son apport à l’information.

 

Avec son âme très sensible et une oreille très fine, il arrive même à écouter les pas du manque ou du besoin. Le vent qu’il entend, il sait bien l’écouter et interpréter son sifflement et la musique qui l’accompagne en l’imaginant avec sa flutte, cet air n’est guère pour une distraction mais des leçons qu’il nous dispense à qui veux bien les entendre et en tirer profits.

 

L’invasion culturelle a bien trouvé sa place à travers le poème tawaghit n weqbayli « le comble d’un kabyle ». Aujourd’hui nos jeunes apprennent avec plaisir toutes les langues et délaissent leur langue maternelle.

 

Yefreh s mmi-s

La ihedder tarumit

Yefreh s yelli-s

La thedder taglizit

Ula d tamettut-is

Tarumit, tamasrit

Netta yennedh yiles-is

Taareq-as teqbaylit

 

Il est comblé d’exaltation

Puisque son fils parle français.

Il est comblé d’enchantement

Puisque sa fille parle Anglais.

Même sa femme, également,

 

Maîtrise Egyptien et Français

Quant à lui, il remarque à ses dépends

Qu’il vient d’oublier son propre parler.

 

La dégradation de la nature a poussé ahcène à tirer la sonnette d’alarme. Il nous montre nos tords de voir les choses en arriver là et nous propose de faire un effort, de s’intéresser à la nature et à la propreté car cela va de notre intérêt.

 

Ggten ghurnegh wafrasen

Ilefdhan ufan d amkan

Nehres tezdeg dayen

Ala axxam itt id issuhen

Tehjeb ghef yemdanen

Wid yessluxuxen zgan

 

 

Trop de détritus aux environs

Les ordures y ont trouvé place

La propreté se fait rare à présent

Elle se limite à notre petit espace

Elle a disparu du quotidien des gens

Là où dominent les habitués de la crasse

 

A la fin du poème il dit :

Wistehzan di twennat

Deg negh akk i istehza

Ayamdan ma taundet

Dtasraft iyi man negh neghza

Iyaw ad nefress yal tamat

Wad nilit d imenza

 

Qui se « moque » de l’environnement

Se moque de notre propre vie

Si nous imitons ces ignobles gens

Nous nous jetons dans un puits

Retroussons nos manches dès maintenant

Et donnons l’exemple à autrui

 

Passant de la réalité à l’imagination avec plein de symboliques Ahcène Mariche est arrivé même à imaginer une course entre le mensonge et la vérité où cette dernière a donné de l’avance au mensonge mais à la ligne d’arrivée la vérité est bel et bien arrivée la première et s’est mise à se moquer de son concurrent au point même de l’humilier.

 

Rien ne lui échappe dans ses écrits, même le mot qui lui a échappé d’entre ses dents il a pu le rattraper sur les pages qu’il noircit et s’en occupe bien pour lui trouver la place qui lui sied bien dans ses poèmes.

 

Quand les choses de la vie pèsent trop sur lui, il veux sortir de sa peau imagine l’inimaginable et pense à s’infliger une torture telle pour pouvoir revenir à la revenir, à sa réalité et mieux la supporter. Il prépare son lit avec de l’ortie pour apaiser ses souffrances et calmer ses nerfs, son oreiller n’est que le jeunet. Il se fait entourer de soupirs, de cris, de ronflements… tout ça pour se maintenir en éveil. A toute épreuve il laisse place, il a fait boire sa bouche tout ce qui est amer et tout ce qui est puant afin qu’elle ne puisse rien articuler.

 

On note aussi que cette fois ci notre poète a voulu partager certains autres détails avec ses lecteurs puisqu’il donne même à la fin de presque tous les poèmes l’heure, le lieu et la date quand il a écrit ses poèmes. Honnêteté intellectuelle oblige, il site aussi les personnes qui l’ont inspiré ou qui lui ont donné l’idée pour écrire.

 

Voici donc le menu auquel Ahcène nous convie, à chacun son goût et à chacun son appréciation. Nous vous laissons prendre le plaisir de savourer et vivre cette expérience.

Ahcene Mariche ne nous laisse pas sur notre faim et comme dessert, il nous parle déjà de la prochaine édition en France chez les éditions SEFRABER de son recueil «  confidences et mémoires ». Il compte éditer ce même recueil en langue arabe dont la traduction est achevée par Abderezak Abdi professeur à l’université mouloud Mammeri de Tizi ouzou.

 

Avec Ahcène Mariche on ne chôme jamais,  il y a toujours quelque choses qui se prépare pour plein d’aventures littéraires et artistiques.

 

07 recueils de poésie en même pas quatre années est bien la preuve de son courage et de sa détermination à aller de l’avant, car son viatique est assez riche.

Il nous dit  « je garde jalousement plus de 400 autres poèmes pour mes futures publications »

En attendant, savourons le présent avec son présent en attendant son futur avec ses présents.

 

                                                                                                                        M Mayas