Ici, le poète Ahcène Mariche présente ses 05
recueils de poésie
De : mariche
ahcene (ahcenemariche@yahoo.fr)
Envoyé :
ven. 06/06/08 10:38
À :
ayamun2@Hotmail.com
salutations poétiques
je vous envoie ici les images et fiches techniques des 04 recueils de
poésie du poète Ahcene Mariche:
03 en kabyle et français et un en anglais
Iḍ yukin
Id Yukin (Les
nuits volubiles) est le premier recueil de poésie, édité à compte d’auteur,
du poète Ahcène MARICHE, préfacé par Kamel Naït Ameur, il est composé de
32 poèmes en Kabyle avec leur traduction en Français réalisée par O. Idir. Fiche technique du recueil : Titre
: Id yukin (Les nuits volubiles)
Auteur : Ahcène MARICHE
Édition : A compte d’auteur
ISBN : 9947-0-0845-2
Nombre de pages : 112
Prix public : 180 DA
Le deuxième recueil de Ahcène Mariche :
|
l
Le troisième recueil de Ahcène
Mariche :
|
Le quatrième recueil de Ahcène
Meriche :
Conception : BEGGAZ.Info
Nombre de pages : 60
Prix public : 120 DA
« Tibernint
d ssellum » ou « La toupie et l’échelle » , Ahcène Mariche 2009
Comme à l’accoutumée le poète Ahcène Mariche, toujours prolifique
et plein d’énergie, la muse ne le laisse jamais tranquille au point où elle l’accompagne
partout.
Après avoir édité trois recueils
de poésie en kabyle traduits en français et deux recueils de poésie en version
anglaise le voici aujourd’hui avec deux nouvelles publications.
Vu la rupture du stock de ses
trois premiers recueils en occurrence Id YUKIN, TAAZZULT-IW et TIDERRAY et la
demande persistante des ses lecteurs et fans, Ahcène Mariche a décidé de les rééditer dans un même recueil qui contient
90 poèmes au bonheur des lecteurs qui ont déjà découvert sa poésie ou
ceux qui vont la découvrir. Ahcène mariche nous accorde encore une fois une odyssée poétique à
vivre sur 168 pages de ce recueil.
Notons que ces poèmes sont cette
fois ci en version kabyle (tamazight) uniquement, vu que la demande s’est faite
dans cette langue qui ne cesse d’inspirer plein de lecteurs au moment où
certains se plaignent du manque de lectorat.
Notre poète nous prouve qu’il
y a vraiment un lectorat en tamazight et c’est ce qui l’a encouragé à encore
éditer un nouveau recueil en kabyle avec un titre déjà intriguant et qui
renvois à plein d’interrogations « Tibernint
d ssellum » la toupie et l’échelle où il a eu
à nous présenter encore ses visions pointues, analyses et autres approches.
Ahcène mariche dans son nouveau bouquet de fleurs qu’il nous
propose, sait bien que les roses ont des épines et accepte bien qu’elles nous
piquent pour mieux apprécier la valeur de cette beauté et de cet amour.
La première des questions qui se pose : Quel est le lien ou le rapport
entre la toupie et l’échelle ? La deuxième : comment percer le secret
que détient l’auteur ?
Ce recueil de 44 poèmes nous
emmène sur pas mal de sentiers et de dimensions où la poésie
s’entremêle avec le conte, l’amour,la nature, le bonheur, les
vicissitudes de la vie…
Que de beaux sujets encore que
son inspiration lui a dicté : les stalactites, le virage de sa vie, celle
qu’il aime, ses expériences, la poésie… sont les premiers sujets qu’il a
abordé, puis il s’attaque à d‘autres sujets sur un autre angle comme la cage et
la cordelette, le feu et l’amour, le cerveau et le cœur, l’être devenu un
ballon, la nuit et le jour, …Comme il nous convie à découvrir le film de sa
vie, le miroir de son cœur, le rayonnement du bonheur, la particule qu’on
valorise pas...
Ayant l’habitude de faire parler
les objets cette fois ci, il arrache les mots à la porte après maintes
questions qu’il lui a posé. Les phénomènes de société
aussi ont eu leur place dans ses écrits. Il nous parle du célibat forcé que
vivent les jeunes et des problèmes qu’ils vivent quotidiennement, il demande à
un célibataire endurci les raisons du retard de son mariage….
Il s’interroge sur l’avènement de
la nouvelle technologie et son apport à l’information.
Avec son âme très sensible et une
oreille très fine, il arrive même à écouter les pas du manque ou du besoin. Le
vent qu’il entend, il sait bien l’écouter et interpréter son sifflement et la
musique qui l’accompagne en l’imaginant avec sa flutte,
cet air n’est guère pour une distraction mais des leçons qu’il nous dispense à
qui veux bien les entendre et en tirer profits.
L’invasion culturelle a bien
trouvé sa place à travers le poème tawaghit n weqbayli « le comble d’un kabyle ». Aujourd’hui
nos jeunes apprennent avec plaisir toutes les langues et délaissent leur langue
maternelle.
Yefreh s
mmi-s
La
ihedder tarumit
Yefreh s
yelli-s
La
thedder taglizit
Ula d
tamettut-is
Tarumit, tamasrit
Netta yennedh
yiles-is
Taareq-as teqbaylit
Il est comblé d’exaltation
Puisque son fils parle français.
Il est comblé d’enchantement
Puisque sa fille parle Anglais.
Même sa femme, également,
Maîtrise Egyptien et Français
Quant à lui, il remarque à ses
dépends
Qu’il vient d’oublier son propre
parler.
La dégradation de la nature a poussé
ahcène à tirer la sonnette d’alarme. Il nous montre
nos tords de voir les choses en arriver là et nous propose de faire un effort,
de s’intéresser à la nature et à la propreté car cela va de notre intérêt.
Ggten ghurnegh wafrasen
Ilefdhan ufan d amkan
Nehres tezdeg dayen
Tehjeb ghef yemdanen
Wid yessluxuxen zgan
Trop de détritus aux environs
Les ordures y ont trouvé place
La propreté se fait rare à
présent
Elle se limite à notre petit
espace
Elle a disparu du quotidien des
gens
Là où dominent les habitués de la
crasse
A la fin du poème il dit :
Wistehzan di twennat
Deg
negh akk i istehza
Ayamdan ma taundet
Dtasraft iyi man negh
neghza
Iyaw
ad nefress yal tamat
Wad
nilit d imenza
Qui se « moque » de l’environnement
Se moque de notre propre vie
Si nous imitons ces ignobles gens
Nous nous jetons dans un puits
Retroussons nos manches dès
maintenant
Et donnons l’exemple à autrui
Passant de la réalité à l’imagination
avec plein de symboliques Ahcène Mariche
est arrivé même à imaginer une course entre le
mensonge et la vérité où cette dernière a donné de l’avance au mensonge mais à
la ligne d’arrivée la vérité est bel et bien arrivée la première et s’est mise
à se moquer de son concurrent au point même de l’humilier.
Rien ne lui échappe dans ses
écrits, même le mot qui lui a échappé d’entre ses dents il a pu le rattraper
sur les pages qu’il noircit et s’en occupe bien pour lui trouver la place qui
lui sied bien dans ses poèmes.
Quand les choses de la vie pèsent
trop sur lui, il veux sortir de sa peau imagine l’inimaginable
et pense à s’infliger une torture telle pour pouvoir revenir à la revenir, à sa
réalité et mieux la supporter. Il prépare son lit avec de l’ortie pour apaiser
ses souffrances et calmer ses nerfs, son oreiller n’est que le jeunet. Il se
fait entourer de soupirs, de cris, de ronflements… tout ça pour se maintenir en
éveil. A toute épreuve il laisse place, il a fait boire sa bouche tout ce qui
est amer et tout ce qui est puant afin qu’elle ne puisse rien articuler.
On note aussi que cette fois ci
notre poète a voulu partager certains autres détails avec ses lecteurs puisqu’il
donne même à la fin de presque tous les poèmes l’heure, le lieu et la date
quand il a écrit ses poèmes. Honnêteté intellectuelle oblige, il site aussi les
personnes qui l’ont inspiré ou qui lui ont donné l’idée pour écrire.
Voici donc le menu auquel Ahcène nous convie, à chacun son goût et à chacun son
appréciation. Nous vous laissons prendre le plaisir de savourer et vivre cette
expérience.
Ahcene Mariche ne nous laisse pas sur notre faim et comme dessert,
il nous parle déjà de la prochaine édition en France chez les éditions SEFRABER
de son recueil « confidences et mémoires ». Il compte éditer ce même
recueil en langue arabe dont la traduction est achevée par Abderezak
Abdi professeur à l’université mouloud Mammeri de Tizi
ouzou.
Avec Ahcène
Mariche on ne chôme jamais, il y a toujours
quelque choses qui se prépare pour plein d’aventures littéraires et
artistiques.
07 recueils de poésie en même pas
quatre années est bien la preuve de son courage et de sa détermination à aller
de l’avant, car son viatique est assez riche.
Il nous dit « je garde
jalousement plus de 400 autres poèmes pour mes futures publications »
En attendant, savourons le
présent avec son présent en attendant son futur avec ses présents.
M
Mayas