02/12/2011
Publications des Editions Achab (Tizi-Ouzou)
1Nouvelle
publication : 

Publication Nouvelle parution
Akkin i Wedrar de Aomar Oulamara
Par S.O. A Il ya 20 heures 58 minutes | 381
lecture(s)
         
 
Le roman raconte, lit-on dans la quatrième de
couverture, l’histoire de villageois qui ontt déserté Ubdir, leur village, pour
aller rejoindre Tala n Tidegt.
Après Iberdan n Tissas (Editions Pas Sage, 2007),
une œuvre, livrant dans un kabyle limpide, le parcours révolutionnaire de
Messaoud Oulamara et Tullianum (Edité au HCA), la première œuvre romancée en
kabyle, explorant un fragment de l’histoire millénaire des Imazighen, Aomar
Oulamara publie aux Editions Achab une œuvre intitulée Akkin i wedrar. Le
roman, car c’est d’un roman qu’il s’agit, 
raconte, lit-on dans la quatrième de couverture, l’histoire de
villageois et de villageoises ayant déserté Ubdir, leur village, pour aller
rejoindre Tala n Tidegt. L’exode, n’a, bien entendu, pas été de gaieté de cœur.
Le chemin qu’empruntent les villageois ressemblent au
film de la vie (asaru n tmeddurt).  Une
vie où  se mêlent tagmat (fraternité),
tismin (jalousie), Tirugza (courage), lazz (la faim)… 
A relever que tel que nous a habitué Aomar Oulamara,
la langue de Akkin i Wedrar est celle  de tous les jours. Autrement dit, elle n’est
pas truffée de néologie qui, a usage démesuré, dessert la beauté du texte. 
  
A propos de l’auteur : 
Aomar Oulamara est né en 1952 à Boudafal. Il est
docteur d’état ès sciences physiques. Il a appris Tamazight à l’université
d’Alger, quand feu Mammeri y dispensait des cours.
Après  1980, il a été enseignant à
l’université de Tizi-Ouzou. Depuis 85, il est ingénieur dans une compagnie
internationale
S.O. A
Lundi, 17
Octobre 2011 
Bahia AMELLAL, Dand le giron d’une montagne :
![Description : Bahia%20Amellal[1]](Achab_fichiers/image005.jpg)
Remḍan At-Menṣur, Amwal n yinzan n teqbaylit :

Il était une fois l’Algérie de Nabile Farès :

 Aɣyul n Ǧanǧis sɣur Ameziane Kezzar

Réflexion sur la langue arabe classique de Rachid Ali-Yahia
![Description : Rachid%20Ali%20Yahia[1]](Achab_fichiers/image013.jpg)
Les bijoutiers d’At-Yani
![Description : 20bijoutiers-d'Ath-Yenni[1].jpg](Achab_fichiers/image015.jpg)
  Hadjira Oubachir, Tirga
n tmes, rêves de feu, préface
de Rachid Mokhtari    
![Description : Hadjira%20Oubachir[1]](Achab_fichiers/image017.jpg)
Catalogue des Editions
Achab :
Berkaï (Abdelaziz). Lexique de la
linguistique français-anglais-tamazight. Précédé d’un essai
de typologie des procédés
néologiques.
Farès (Nabile). Yahia, Pas de
Chance, un jeune homme de Kabylie (roman).
Amellal (Bahia). La Ruche de
Kabylie (1940-1975). Préface de Karima Dirèche.
Kebaïli (Akli). Mraw n tmucuha i
yiḍes. Tazwart n Kamal Naït-Zerrad.
Mohia (Nadia). La fête des
Kabytchous. Préface de Mahmoud Sami-Ali. Postface de Khalida
Toumi.
Oudjedi (Larbi). Rupture et
changement dans La colline oubliée. Préface de Youcef Zirem.
Zellal (Brahim). Le roman de
Chacal. Textes présentés par Tassadit Yacine.
Salhi (Mohammed Brahim). Algérie
: citoyenneté et identité. Préface de Ahmed Mahiou.
Salhi (Mohammed Brahim). Algérie
: citoyenneté et identité. Préface de Ahmed Mahiou
![Description : Salhi-couverture-1[1]](Achab_fichiers/image019.jpg)
Oudjedi (Larbi). Rupture et
changement dans La colline oubliée. Préface de Youcef Zirem.
![Description : Larbi%20Oudjedi[1]](Achab_fichiers/image021.jpg)
Zellal (Brahim). Le roman de
Chacal. Textes présentés par Tassadit Yacine
![Description : Chacal-1-couleur[1]](Achab_fichiers/image023.jpg)
                                                                                
 Mraw n tmucua, sɣur Akli
    Kebaili La fête
    des Kabytchous, de Nadia mohia
 
   
   
 
   
   
     
  
     
   
 
   
   
 
   
   
     
  
     
   
 
                                                                                                                            
   
   
 
   
   
     
  
     
   
 « Je mourrai pendant l’Aïd, les Kabytchous feront la
    fête… » disait, quelques semaines avant sa disparition, à cinquante-quatre
    ans, Abdellah Mohia, poète, écrivain et dramaturge algérien. « Les Kabytchous » : il appelait ainsi les Kabyles,
    son peuple donc, un peu par dérision, beaucoup par affection. Multipliant les voix et les mises en abyme, ce livre
    éclaire certains aspects de l’homme et de son génie créateur, rend compte de
    son drame intime en ses dimensions les plus significatives : une
    personnalité, une famille, une société, une culture, une expatriation, enfin,
    plus proche d’une fuite illusoire que d’une réelle libération. Mais par la relation simple et précise des faits, par
    l’implication totale de la soeur qui le tisse, le récit de la « fête »
    annoncée devient aussi une recherche dont les
    thèmes s’imposent d’eux-mêmes au fil de l’écriture : les liens entre la « possession » d’une mère et le cancer de
    son fils aîné, le poids de la transmission entre les générations, l’innombrable
    charge affective de la langue maternelle, l’autorité oppressante du grand frère,
    la culture tribale et ses limites, l’exil et ses impasses... Il s’agit moins
    d’analyser ou d’expliquer les choses que de les regarder telles qu’elles ont été,
    telles qu’elles sont, dans leur unité complexe et profonde. D’un mot, il s’agit de comprendre
    par soimême, en soi-même, ce qu’on a vécu, ce qu’on a reçu, ce qu’on
    est. Cette démarche au ras des faits et de
    l’expérience personnelle est d’importance et dépasse largement le « cas » particulier qui l’a
    inspirée : n’est-elle pas à la source même de toute connaissance des
    hommes et de leurs sociétés, de leurs cultures et de leurs maux
    individuels ou sociaux ?... * Après une thèse de doctorat en psychopathologie et
    psychanalyse soutenue à l’Université Paris-VII, Nadia Mohia s’est orientée
    vers l’ethnoanthropologie. Son expérience anthropologique est diverse : dans sa
    Kabylie natale, chez les Indiens Emérillon et Wayãpi (Guyane
    française), chez les Indiens Ojibwa de Saugeen (Ontario, Canada). Ses
    travaux s’inspirent donc de cette double formation, mais c’est finalement pour
    dépasser les cloisonnements disciplinaires en vigueur et tenter d’approcher la
    réalité humaine en son unité. * ISBN : 978-9961-9867-2-1 Dépôt légal : 3447-2009
 
   
 
   
   
   
  
   
 
   
   
 
   
   
     
  
     
   
   
 
   
   
   
 
   
   
     
  
     
   
   
  

 Bahia
    Amellal
 
   
   
 
   
   
     
  
     
   
 La mutltiplicité des courants
    et écoles en linguistique et leur caractère quasi hermétique n’ont pas
    favorisé la normalisation des données, en particulier terminologiques, et
    expliquent en partie la quasi-absence de terminologies bilingùes ou
    multilingues dans ce domaine. 
    Ce lexique trilingue de la linguistique contenant pratiquement l’ensemble
    de la terminologie de ce domaine (phonétique, morphosyntaxe, sémantique,
    lexicologie, sociolinguistique, psycholinguistique...) constitue donc un
    outil original et nécessaire de décodage (compréhension) et d’encodage
    (production et traduction) de textes linguistiques pour francophones,
    anglophones et berbérophones. La langue berbère qui est introduite dans ie
    système d’enseignement dans ses différents paliers, depuis quelques années,
    particulièrement en Algérie et au Maroc, ne dispose pas encore d’une
    terminologie exhaustive de la linguistique à même de permettre cet
    enseignement dans cette langue. Ce lexique vient donc à point nommé combler
    cette lacune et établir des passerelles de communication, dans ce domaine
    particulier, entre le berbère, le français et l’anglais. 
    Abdelaziz Berkaï est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en
    mathématiques (DES) de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et d’un
    magistère de langue et culture amazighes de l’Université de Béjaïa où il
    enseigne depuis 2002, notamment les modules de phonétique/phonologie et
    sociolinguistique. Il prépare actuellement un doctorat en lexicographie bilingue
    français-tasaḥlit (parler d’Aokas). 
 
« La
ruche de Kabylie » de Bahia Amellal, préface de Karima Dirèche            « Lexique
de linguistque français-anglais-tamaziɣt » de A.Berkai
   
   
 
   
   
     
  
     
   
En
    1873, des Pères Blancs chargés d’une ambitieuse mission, sont en Kabylie. L’école
    et le dispensaire, improvisés à la hâte, attirent des kabyles en leurs
    seins. Le greffon, non toléré à ses débuts, a finalement pris dans le corps
    kabyle où l’école et les soins s’avèrent vitaux. Cette aventure longue d’un
    siècle et dont je ne commenterai pas l’issue religieuse, a pour conséquence
    un emprunt culturel. Les élèves ont en effet int gré l’ouvroir, le camp
    scout puis la Ruche où ils se sont emparés d’une langue nouvelle, ont
    acquis un savoir-faire, appris le sens de l’organisation, exercé des
    activités intellectuelles, adopté une pensée universelle dépassant les
    frontières des montagnes qui font obstruction à tout horizon. Cette
    formation, parfois à cachet occidental, n’a pas détourné le Kabyle de sa
    propre culture. certains des bourgeons ont éclos
    plus tard pour honorer leur identité. Fathrna Ath Mansour est l’une des
    premières femmes Kabyles à détenir un Certificat de fin d’études. Plus
    tard, “Fouroulou” usera sa gandoura sur les bancs des Pères et s’initiera
    aux joies des camps. D’autres, très nombreux, ont Constitué le soutien d’une
    Algérie nouvelle. Si le scoutisme n’a pas de spécificités propres à la
    région, la Ruche demeure une création des plus originales, propre à la
    Kabylie. 
    Cet ouvrage permet d’entrouvrir une fenêtre sur un pan méconnu de notre
    société.Bahia Amellal-Saheb est spécialisée en Virologie. A Alger, elle
    obtint le diplôme de magister en Biologie moléculaire et en Angleterre, le
    diplôme de docteur en virologie.