Ayamun cyber-tasàunt n tsekla n Tmaziàt

ayamun

cyber-revue de littérature berbère

Numéro 3 Novembre 2000

50 pages

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Sommaire:

 

Voici le contenu de ce 3ème numéro:

1) deux textes en prose: Afrux ifirelles de Mohand Ait-Ighil

Temẓi d usirem (tasuqqelt sɣur Mohand Ait-Ighil)

2) une biographie: Tahar Ouseddik, une vie vouée au savoir

3) L'article : Un grand roman berbère de A.Hamidouche

4) des poèmes rares

5) un embryon de cyber-librairie

 

 

 Numéro 3 Novembre 2000                                                                                                                         

 

 

LES TEXTES EN PROSE:

 

 I._ AFRUX YIFIRELLES, TAYRI N TEFSUT

Yiwen wass deg wussan n tefsut, yejba-d jeddi ɣer yiger anda nella neţurar, deg yidikel yeṭṭef kra, anagar neţţa i yeẓran d acu-t. Mi d-yewweḍ yeldi-d awekkim-is, din din nbat ; iban-d deg ufus-is afrux yifirelles yefrawes s tugdi.

 _ Ahah! A jeddi, amek txedmeḍ ad t-id-teţţfeḍ ?   Isakked-aɣ nezzeh, yebda-d Tamacahuţ :

_ Beddeɣ zdat ṭṭaq, heyyaɣ-d iman-iw ad seṭleɣ, walaɣ afrux-a yifirelles itezzi-yi-d içewçiw. I t-yewwin i t-yerran gara-w d tewwurt, hatan iruḥ hatan yuɣal-d, taswiɛt kan ibedd-d ɣer yidis-iw. Bateɣ, muddeɣ afus-iw ɣur-s s lemḥadra, ula d neţţa yefka-d lwi; ur yerwil ara. Mi t-d-griɣ gar yifassen-iw, ḥulfaɣ s wul-iw ixebbeḍ. Fehmeɣ acu yebɣa. Vefrem-iyi-d ad awen-d-mleɣ.Neddukel yid-s armi d wefrag yesken-aɣ-d tawwurt n texxamt-nni ɣer wanda i t-d-yeɛna wefrux-nni yifirelles ; nufa-ţ teɣleq. Hata iwimi afrux-nni yusa-d ɣur-s ; tura ilaq ad yaf win ara t-issuffɣen. Jeddi iselwi iḍuḍan-is, yeldi afus-is, afrux yifirelles am lberq yuzzel ɣer lɛɛec anda yeǧǧa ifrax-is çewçiwen.

L’hirondelle, le printemţs et l’amour ...

S. Burckar

Tisuqqelt : Mohand Aït ighil

 

 

II._ TEMẒI D USIREM

Dda Zzubir (...) akken yeţnadi deg teẓgi, yufa yiwen yilemẓi itekka ɣer useklu  yeţurar s yikurebcen i d-ileqqeḍ deg lqaɛa. Allen-is, yezḍa fell-asent ɛeyyu. Dda Zzubir yeṭɣar ɣer useklu-nni irebbeɛ-it yeţmeslay :

- Ur ksibeɣ tazmert ara d-izelzen aseklu-ya, limer d aḍu ur neẓẓar, dili isekna-t akken i s-yehwa. Akken daɣen llan ifassen ur neẓẓar, zelzen seknayen deg-neɣ. (...) Teḍra d talsa akken teḍra d useklu-ya ; kra yeţţiɣzif d asawen yeţnadi tafat, iẓuran-is qqazen deg wakal, zeddren deg tallast.  Teççureḍ d tideṭ a Dda Zzubir. D ayen terwel fell-i tiqa deg yiman-iw. Segmi bɣiɣ ad aliɣ, medden rewwlen fell-i. Acuɣer akka ? Beddleɣ s tazzla, imira-inu yugi izri-inu. Deg tugeţ, ţneggizeɣ tikeddanin mi ara ţţaliɣ (...) Tura, kerheɣ wid yeţferfiren akken kerheɣ wid yeţţalin !

Yessusem yilemẓi-nni Dda Zzubir isakked aseklu-nni yellan din yenna :

- Aseklu-ya, deg teɣzi, yif wiyiḍ yellan da deg wedrar (...) Tura hatan yeţraǧu ulac ara yexdem nnig tɛessast. Taqintuct-is tennul asigna : Ad twalem yeţraǧu melmi ara d-tres fell-as ssiḥqa ?

Din din ilemẓi-nni isuɣ :

- Tideṭ tgelmem deg-k a Dda Zzubir. Ula d nekk ḥulfaɣ s tucga mi riɣ ad aliɣ. Keçç tewḍeḍ-d am ssiḥqa ţraǧuɣ.

Akken yeṭmeslay, allen yilemẓi-nni gelment s yimeṭṭawen. Dda Zzubir, yebra i useklu-nni iger iɣil-is yerra-t ɣef tuyat yilemẓi ; idis ɣer yidis i sin yid-sen, bdan tikli. Dda Zzubir yebda-d ameslay :

- Yejreḥ wul-iw fell-ak, asekkud-ik yessagad. Tebɣiḍ ad tennaleḍ tama tanǧit, teccedhaḍ itran. Maca yir aslef yezzi-yak (...) Tuɣaleḍ am umeḥbus yeţargun tilelli (...) Maca ur berru i yiɣallen-ik, efk amḍiq deg wul-ik i tayri d usirem.

F. Nietzche

Tisuqqelt : Mohand Aït ighil

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Numéro 3 Novembre 2000

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LA BIOGRAPHIE:

 

Une vie vouée au savoir :

Tahar OUSEDDIK 1913_1994

Tahar Oussedik, né le 20 janvier 1913, dans la commune de Draa Ben Khedda, en Kabylie, a passé son bacalaureat à Aix-en-Provence en 1937; la même année il devint instituteur puis professeur de lettres françaises. En 1941, il adhère au P.P.A, puis à l’O.S en 1948 et en 1955 au F.L.N, pour être intégré à l’A.L.N en 1956. Après un vie active tumultueuse toute entière vouée à l'enseignement, au savoir et à la vie militante, il prend sa retraite professionnelle dans les années 70. Il trouve enfin le temps qui lui manquait pour se consacrer à son œuvre. En quelques années, huit ouvrages au moins ont été publiés. Dda tahar décéde en octobre 1994 laissant derrière lui outre son œuvre fabuleuse, l'image d'un homme âgé combien dynamique et paternel.

 

Œuvres éditées :

_Les poulains de la liberté, SNED, 1981, 98 pages.

_Si Smail, SNED, 1981, 143 pages

_Oumeri, Laphomic,1982, 175 p.

_Bou Beghla, ENAL, 1985, 79 pages

_Contes populaires, ENAL,1985, 228 pages

_Fatma n Soumer, Laphomic, 1981, 88 pages.

_Des héroïnes algériennes dans l'Histoire,Dar-el-ijtidad épigraphie, 1992, 143 pages.

_La Berbérie Tome 2, ENAL,1991, 119 pages.

 

Ɛ. Mezdad

Mohand Ait-Ighil

 

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 Numéro 2 Juillet 2000

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L’article:

   

TAGREST URGHU (hiver brûlant), un grand roman en Tamazight

Note de lecture de Hamidouche Abdelkrim parue dans l'HEBDO n Tmurt n° 23 15_21/08/2000

 

L'histoire de la guerre de Libération Nationale constitue toujours le champ de référence de la bonne littérature algérienne. Notre littérature écrite d'expression berbère vient, elle aussi, d'intégrer ce thème sensible et émouvant, mais Amar Mezdad y ajoute la genèse du combat libérateur avec une vision de l'intérieur. Pour ressourcer sa mémoire, le lecteur vient d'avoir à sa disposition un document de premier choix : le tout nouveau roman "Tagrest urghu" (l'hiver brûlant ).

Ecrit dans une langue berbère accessible, ce nouveau produit littéraire nous rappelle, dans un style métaphorique et poétique, que notre guerre de libération n'a pas livré tous ses secrets : beaucoup de faits ont été dissimulés ou volontairement ignorés ! Qui a écrit sur la genèse du mouvement national dans le milieu de l'émigration en France ? Qui a écrit sur la disparition des militants "berbéro-nationalistes ?" Qui a écrit sur l'utilisation des armes chimiques dans les montagnes algériennes et celles du Djurdjura en particulier ? A toutes ces questions, le romancier dresse le contour d'une réponse fictive la plus proche de la réalité historique vécue.

 Le roman nous livre un ensemble d'événements qui se sont déroulés dans les montagnes de Kabylie en plein hiver glacial : le froid, l'effort, la peur mais aussi le courage, l'amitié et la certitude d'un combat juste en rythment les 185 pages.

L'ouvrage se divise en 16 chapitres : sa microstructure nous permet de le classer comme un roman classique. Cependant l'intrigue et les éléments du récit ne se déroulent pas selon un axe linéaire mais selon des cercles concentriques, d'où sa modernité manifeste. Au risque de nous tromper, on peut affirmer qu'au fur et à mesure que l'on avance vers le centre du cercle ayant le rayon le plus petit, les détails des caractères des personnages ou d'autres décors textuels vont apparaître. Et inversement, plus on reste en surface, c'est à dire sur le cercle du plus grand rayon, sont mises en évidence l'essentiel de l'intrigue et l'analyse globale des personnages du roman. Il nous semble que l'état initial de l'intrigue et son état final sont sur un même cercle concentrique situé en surface. Il s'agit là d'un point de vue technique que nous osons avancer.

Les six personnages héros forment la troupe de combattants qui se chargera de palier au manque d'armes affectant cruellement les maquis. L'étudiant algérien a déserté sa classe pour rejoindre le champ de combat armé est campé par le personnage de Lounès, un des héros les plus sympathiques et fragiles du roman. La mission est d'acheminer les armes de guerre des frontières est (frontière de zone ? De wilaya ? Du pays ?) vers les montagnes du Djurdjura. Il s'agit donc d'une mission d'une importance vitale par le nouveau souffle qu'elle donnerait aux maquis, mais éminemment dangereuse puisque que l'armée coloniale est mobilisée pour la mettre en échec. Le relief accidenté et les conditions climatiques sévères ne sont pas pour faciliter la tâche aux compagnons de Salem, le personnage principal du roman. L'absence de son alter-ego Waâli, fragilise l'équilibre du groupe. Le verglas et la neige ont bloqué tous les sentiers, le moindre déplacement relève de la gageure. A leur retour des frontières, les éléments de la troupe dirigés par Salem, un ancien émigré déjà vieux bien que dépassant à peine la trentaine, seront interceptés par l'aviation française. Ils subiront un véritable déluge de feu et de fer craché par le ventre des avions, ces rapaces d'acier. Malgré les bombes et le Napalm, les armes arriveront à destination, grâce au génie et au sacrifice de Salem et de ses compagnons. Ceux qui auront survécu ont été marqués à jamais dans leurs chairs.

Parallèlement à cette trame principale, l'auteur nous projette dans notre histoire : la période turque, l'invasion française, les famines, la résistance à la colonisation, la genèse du mouvement nationale. De l'épidémie de typhus de 1945, l'auteur nous donne une description précise de la terrible maladie, une véritable leçon de pathologie médicale. De l'imbrication des différentes trames, une autre grille de lecture de l'œuvre est donc toujours possible.

Des monologues intérieurs, des retours sur le passé mais aussi des projections sur l'avenir d'un pays libre vont illustrer toute la longueur du roman : la générosité, le courage, l'humilité, la naïveté (nniyya), la perspicacité habitent les personnages. Malgré le climat dur et angoissant de l'action, il n'y a pas de haine dans ce livre.

 

Le romancier a développé un style tout de poésie, les chapitres imbriqués d'une main de maître sont un véritable hymne à l'amour du pays, à l'effort, à l'espoir et à l'abnégation. Quatre chapitres constituent un long poème d'une trentaine de pages ("le livre de Waâli") qui mérite ne serait-ce que par lui-même une reconnaissance à l'auteur : en plus d'une exploration claire de notre histoire, ces pages sont un véritable gisement d'expressions simples tirées du registre quotidien de la langue. La beauté de la langue utilisée réside en grande partie dans sa simplicité : c'est là que se trouve le talent. L'auteur a une connaissance de la société et des événements qu'il décrit, les références historiques et le travail de fiction sont justement pétries jusqu'à former un roman de premier plan. En aval, le travail documentaire a été important.

Au plan lexical, la langue ancienne a été énormément investie pour réactiver l'emploi de certains termes guettés par l'oubli. L'héritage linguistique poétique et romanesque de Mouloud Mammeri est toujours présent : il est rendu à la perfection dans la langue originelle. Au plan de la transcription, la lecture est aisée démontrant que la méthode dite de Mammeri reste plus que jamais moderne, féconde et efficace. Les tentatives de pseudo-perfectionnement menées çà et là, sous prétexte de "l'améliorer", sont inopportunes voire dangereuses ! Elles visent en réalité à la réduire !

Le roman "Tagrest urghu" a été mis sur papier durant les années 1975 et 1990. Devant la fermeture des filières d'édition, il est publié à compte d'auteur. Par le passé Amar Mezdad a publié aussi un recueil de poésie "Tafunast Igujilen" (La vache des orphelins) en 1977 et un roman intitulé "iD d wass" (une nuit un jour) en 1990.

Aux initiés de la langue Amazighe, bonne lecture. Aux autres, c'est le moment idéal de susciter une traduction pour entamer le voyage entre nos langues.

Hamidouche Abdelkrim

Etudiant magister en littérature Amazighe

Université de Béjaia

 

L'ouvrage : AMAR MEZDAD

TAGREST URGHU (hiver brûlant)

185 pages Edition "ayamun"

 

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A WIHIN....

 

A wihin i-wumi zzin yetran,

A wi k-iluɛan,

mi akk-a teččureḍ igenni !

D anebdu ifures-ak ussan,

D armi akk-a asekkran :

D amjaḥ, ur tcuḥeḍ i tziri.

Teṭtfeḍ-ţ d tazzla ! Wi k-yurɛan ?

Tḥareḍ ?... Anwa amkan ?

Ma naɛdel, ţxil-ek awi-yi !

 

Ma d asigna i k-yesserfan,

Rewlen akk, ɛeddan,

A leṣlaḥ ! dɛa wwin tili :

Ata ṭtsen akk lɛiran,

Ulac wi ɛ-ed-yeslan :

Ala ifrax di ṭtjuṛ d ubeḥri :

Wigi ɛas ma ad i-d-walan :

Dɛa aten-ad d imɛennan

ma ur teḥsibeḍ cwiṭ yid-i.

 

D Llah ar-a k-t-id yeţţaran

Lxir-ik, A Sselṭan,

Uzyin yeţɛawed alali,

s-syinna tewɛiḍ kul amkan :

d keč i d aɛlayan

ɛef kra i d-yexleq Sidi-Rebbi.

Annaɛ, zger tiṭ-ik cwiṭ kan

I wedrar-inna, ata-n ,

muqel ziɛ, ahat tuki...

Teṭtes ? ɛeddi di ṭtiqan...

Yak, weḥd-es i teggan ?

Ma twalaḍ aqcic, d mmi.

Tafeḍ-ţ tɛumm-it s imezran :

Deg way(en) iɛeddan,

Akken i ɛur-es d tannumi.

Saki-ţ neţţat s ḍdewyan

S allen, s lemḥadran,

Tɛallqeḍ-ţ ɛur-sent mi tent-telli

 

Tineḍ-as.... In-as... ur nenɛim...

Annaɛ ! yekkaw yim !

Rɛu, rɛu....ata-ya :

In-as kan : sbedd iman-im,

Qabel-iyi-d s wudem-im...

Lhedra ?...Ula-iɛer...ala !

Ma ḥnineḍ, rnu-d mmi-m,

Ddem-it deg irebbi-m :

Twalaḍ : ur i-yessin ara !

 

Ccah ! Tura, xir wi(n) yeḍsan :

Ar tceɛfeḍ d itran

Deg unebdu la-dɛa i tziri !

S akkin keč, am win yaɛyan,

Lefjer yeţţadan :

Ruḥ di sslama, eɛɛ-iyi

S tafat-ik : win i k-ţ-id-yefkan,

Agellid n lḥuman,

Limer a-k-id-yaf ! La-d-yeţţali !

Belaɛid At-Aɛli

Isefra   FDB 1964

 
  Numéro 3 Novembre 2000

Poèmes rares:

)

Yerna dessen

 Ṛwan lḥif dayen kan

ẓidit am izamaren

di tmura ur ǧan amkan

d tamara i ten-yezzuɣuren

yerna ţɣennin yerna dessen

amar anida ţţaysen

 

Caben mazal meẓziyit

Yal wa anida yewḥel

ṣebren i laẓ d twaɣit

ṭafaren aɣrum ireggwel

rnan remḍan yerna dessen

amar ad yeglu yis-sen

 

Mačči yiwen mačči sin

Ayen din d ilulufen

Ur iban ma d tiweḍfin

Neɣ dɣat-ak d irgazen

Yerna heţben yerna dessen

i-wakken ad teddu fell-asen

 

Ur yelli wacu kesben

Ass-en ad nadin fell-as

Kesben kan snat wallen

i-wakken ad ţrunt yal ass

yerna ad azlen yerna dessen

ad d-ḥyun tamurt-nnsen

 

Win i d-yusan a-ten-yelles

Anida lulen i ţmeţţaten

Taqsiṭ mačči ad teḥbes

Imecṭuḥen ad as-alsen

Yerna nṭerren yerna dessen

Ṛebbi ad yili yid-sen

 

Nniqal ad xemmen ciṭuḥ

Ad msefhamen gar-asen

Amar ad beddlen leryuḥ

Yezmer ma yehwa-yasen

Nniɣ-asen fell-i i dessen

Uɣaleɣ d aɛdaw-nnsen

 Muḥend_uYeḥya

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Numéro 3 Novembre 2000

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L'embryon de cyber-librairie:

Pour acheter les ouvrages suivants, nous contacter à notre adresse de messagerie électronique: ayamun@ifance.com

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allen n tayri de Mohand Aït-Ighil, recueil de nouvelles, 110 pages

tagrest ur$u de Amer Mezdad, roman, 185 pages

 Ces 2 ouvrages sont disponibles librairie.

Malheureusement, depuis que cette revue existe une seule commande a été enregistrée: celle de ACAA, Tadukkli Imazi$en di Marikan

 Egalement parus cette année et disponibles en librairie ces 2 romans :

Yugar ucerrig tafaweât de ¥Hmed Nekkar

Tasga n ¥ttlam de Sa²id I²emrac

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Dernière révision : 5 Novembre 2000